Nursery for the Earth
Prunus serotina (Fr : Cerisier tardif | En : Black cherry)
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Cerisier tardif
Prunus serotina
Noms alternatifs : Cerisier d'automne, Cerisier noir
English: Black Cherry, Rum Cherry
Le cerisier tardif est le plus grand de nos cerisiers indigènes, et l’un des seuls à croître en véritable tronc unique. On reconnaît facilement les arbres matures à leur écorce foncée, écailleuse et crevassée. Les jeunes arbres peuvent ressembler au cerisier de Virginie, mais ils ont un tronc unique et un duvet distinct sous la nervure centrale de la feuille.
Au printemps, l’arbre produit de longues grappes de fleurs blanches parfumées qui deviennent des petits fruits noirs à maturité. Ces cerises sont souvent jugées plus savoureuses que celles du cerisier de Virginie, bien que la saveur varie selon l’arbre. Elles sont excellentes transformées en gelées, sirops, tartes ou alcools comme le vin de cerise. Le surnom « cerisier au rhum » vient de leur usage historique pour aromatiser le rhum et d’autres spiritueux.
⚠️ Attention : Comme toutes les espèces du genre Prunus, les noyaux et les autres parties de la plante (sauf la pulpe du fruit) contiennent des composés qui libèrent du cyanure. On peut parfois sentir une odeur d’amande en froissant les feuilles ou les rameaux — un signe de ces composés toxiques. Ne consommez jamais les noyaux.
Utilisation du bois
Le bois du cerisier tardif est l’un des plus précieux de l’Est canadien, prisé pour les meubles, les armoires, les planchers, la sculpture, les instruments de musique et les pipes à tabac. Il pousse bien aux côtés du noyer noir (Juglans nigra), car il tolère la juglone produite par ce dernier.
Rôle écologique
Le cerisier tardif nourrit une foule d’animaux. Ses fruits attirent de nombreux oiseaux frugivores comme les Orioles (Icterus galbula), les Jaseurs d’Amérique (Bombycilla cedrorum) et les Tangaras écarlates (Piranga olivacea). Son feuillage héberge une diversité impressionnante de chenilles de papillons et de mites, dont la sésie du cerisier (Sphinx drupiferarum) et l’azuré du cerisier (Celastrina serotina).
Il est aussi associé à plusieurs chenilles tisseuses indigènes comme le ver à tente de l’Est (Malacosoma americanum), la chenille au nid laid (Archips cerasivorana) et le ver web de l’automne (Hyphantria cunea). Ces espèces causent peu de dommages et nourrissent de nombreux prédateurs comme les coucous, les geais bleus, les sittelles et plusieurs insectes parasitoïdes.
Maladies
Le cerisier tardif peut être affecté par le nœud noir (Apiosporina morbosa), un champignon indigène qui forme des galles noires sur les branches. Bien qu’inoffensif en forêt, il peut causer des pertes en verger ou dans les jardins, en particulier chez les Prunus exotiques. Il n’est pas encore présent en Europe, et des mesures de quarantaine importantes visent à limiter sa propagation.
Hauteur : 15 à 24 m
Floraison : Printemps
Lumière : Plein soleil
Humidité : Modérée à humide (sols mal drainés à éviter)
Sol : Divers types de sols
Habitat : Forêts feuillues, forêts en régénération
Intérêts écologiques : Plante-hôte pour papillons et chenilles, fruits pour les oiseaux, soutient une biodiversité complexe
Comestible : Fruits cuits (noyaux non comestibles)
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